Du soleil à ma table...

Si vous êtes déjà allés aux Antilles et en Guadeloupe en particulier et que vous n'avez pas mangé de bokits, il va falloir y retourner parce que votre séjour n'aura pas été complet gastronomiquement parlant.

Mais qu'est-ce que le bokit ? C'est un sandwich fait d'une sorte de pâte à pain frite dans l'huile et garni avec du poulet, de la morue, du jambon, du fromage... à votre convenance.

Ils sont vendus dans des petites gargotes près des plages, dans le bourg des communes ou encore à la Place de la Victoire au centre de Pointe à Pitre. Certains endroits sont très prisés car les bokits y sont excellents et il n'est pas rare qu'il faille faire une bonne demi heure de queue pour avoir le bokit tant attendu.

On en trouve également en métropole, à Paris et en région parisienne, principalement. 

J'ai déjà goûté celui de l'épicerie antillaise Chez Max, à Ménilmontant, au 16 boulevard de Belleville. J'ai également testé celui d'Exotic Center, le grand supermarché antillais à Saint Denis. Je suis aussi allée dans une petite roulotte qui se trouve à Gennevilliers... un vrai périple pour y aller mais le bokit y était drôlement bon.

Et sinon, on peut évidemment le faire soi-même. Il y a plein de recettes différentes : certaines recettes comprennent un oeuf, d'autres préconisent d'utiliser du saindoux, parfois du lait à la place de l'eau.... Bref, à vous de tester. J'en fais rarement... ceux de mon papa sont à tomber par terre même si le goût n'est pas tout à fait le même que celui des bokits de la Place de la Victoire.

Aujourd'hui, j'ai suivi la recette de Tatie Maryse, l'occasion pour moi de vous présenter ce blog (si vous le connaissez pas encore) qui, pour moi, est LE blog à consulter en matière de recettes antillaises. Tout y est super bien expliqué, photos à l'appui..  il y a même des vidéos. 

Et bien, je dois dire que la recette tient toutes ses promesses. Le croustillant et la texture des bokits made in Gwadloup étaient bien là. 

Mon bokit au poulet

À faire et à refaire sans hésitation car même si le temps d'attente est long (4h de repos pour la pâte, qui peuvent être réduites à 1h si on croit la note en fin de recette), le résultat en vaut la chandelle.

Et pour prolonger le plaisir, j'ai dégusté ces petits carrés de doucelettes (une douceur à base de lait de coco et de sucre de canne) que Miss Natïaa m'a gentiment offert à son retour de Martinique. 

Et en fond sonore... Kassav'... les meilleurs... seuls et uniques....