mercredi 24 octobre 2012

Sur un air de Bretagne...

Je ne compte pas le nombre de fois où, en allant manger à la crêperie, les formules "galettes + bol de lait ribot" ont attiré mon attention et je n'ai jamais osé en commander. Le lait ribot est resté pour moi une énigme de goût pendant des années... jusqu'à ce que je lise tout un dossier que lui a consacré le deuxième numéro du magazine "Bretons en cuisine".

Le lait ribot, qu'on appelle aussi babeurre, lait fermenté ou Laben dans les pays du Maghreb (merci Minouchka)  est (comme son nom l'indique très bien en anglais "buttermilk") le produit qui reste dans la baratte quand on bat la crème du lait pour en faire du beurre.

On peut lire dans ce dossier que le lait ribot a longtemps souffert d'une image un brin vieillotte (l'anecdote en début de ce billet trouve écho dans le dossier car il est effectivement question du lait ribot comme substitut de la bolée de cidre dans les - je cite - crêperies de bord de mer) mais que cela est en train de changer notamment parce que le lait ribot d'aujourd'hui n'est plus le produit de la baratte mais - je cite encore - de lait ensemencé de ferments.



Pour être honnête, ce n'est pas l'origine du produit qui ne m'a pas fait franchir le pas de la dégustation. En grande addict du bol de lait chaud, je ne me voyais pas boire un bol de "yaourt liquide froid" (et aujourd'hui, je ne sais toujours pas s'il est servi froid ou chaud) pour accompagner mes galettes et mes crêpes.

J'ai donc dévoré ce dossier dans "Bretons en cuisine" et
j'ai découvert que le lait ribot est pauvre en matières grasses et digeste car il ne contient pas de lactose. Que du bon, en somme ! Et puis, quand j'ai lu qu'Olivier Roellinger en fait des sorbets, j'ai dit "banco". 
 
J'ai lu, entendu ici et là qu'on ne trouvait pas facilement de lait ribot dans les supermarchés. Autant dire que là où je vis, ce n'est pas un véritable problème... bien au contraire... En ouvrant la bouteille, je m'attendais à une odeur un peu âcre et finalement, j'ai trouvé que cela sentait la même odeur que le yaourt.

Le magazine propose plusieurs recettes : un smoothie, des scones, un gâteau, un clafoutis salé, des pancakes, un lassi et une salade de pommes de terre.

J'ai choisi de faire les pancakes et le gâteau (sans le chocolat, ni les fruits rouges)






Verdict : DÉLICIEUX ! Il ne reste plus qu'à tester des recettes version salée.

Cette découverte tardive n'a fait que confirmer mon coup de cœur pour le magazine "Bretons en cuisine". Un trimestriel gourmand qui propose de faire découvrir ou re-découvrir la Bretagne côté cuisine. Vous y trouverez des dossiers sur des produits typiquement bretons, des bonnes adresses, des idées shopping et 60 recettes à base de produits bretons dans chaque numéro. 

Le numéro 3 aux saveurs de l'automne est en kiosque et si la Bretagne, ça vous gagne (ok, c'était un peu facile !! ), achetez-le !


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